CHAU'MUN 2025
Comment faire face aux conséquences de l'élévation du niveau des océans et faciliter l'adaptation des sociétés à cette situation ?
19-21 mars 2025
Comment faire face aux conséquences de l'élévation du niveau des océans et faciliter l'adaptation des sociétés à cette situation ?
19-21 mars 2025
(Cette page reprend le contenu de ville-chaumont.fr, n'hésitez pas à le consulter pour plus d'informations.)
Il s’agit d’un viaduc remarquable, long de 600 mètres avec 50 arches atteignant 52 mètres de hauteur. Conçu par l'architecte Eugène Decomble, il a été construit en seulement 15 mois entre 1855 et 1856 pour permettre au chemin de fer d'accéder à la partie haute de la ville. Le chantier a mobilisé 2500 ouvriers et 300 chevaux. Partiellement détruit en 1944, il a été rapidement reconstruit. Le viaduc est un symbole de la ville, ayant servi de décor à plusieurs films. En 2012, il a bénéficié d'une mise en lumière spectaculaire.
Le donjon, seul vestige du château des seigneurs de Chaumont, se dresse sur un éperon dominant la vallée de la Suize. Cette tour carrée de 19 mètres de haut, construite au XIIe siècle, a conservé son apparence médiévale avec des murs épais. Initialement défensif, le donjon a perdu un étage et a servi de prison jusqu'en 1886, laissant des inscriptions gravées sur ses murs. Il est accessible sur demande via l'association Médiévalys. À proximité, on trouve un jardin d'inspiration médiévale et un sentier longeant les anciens remparts.
La chapelle des Jésuites, construite entre 1629 et 1640 grâce aux dons de familles locales, est un exemple typique de l'architecture jésuitique. Son intérieur est richement décoré, avec un retable monumental de Claude Collignon et un haut-relief ajouté au XIXe siècle par Jean-Baptiste Bouchardon. La façade a été refaite en 1817 par l'architecte Mangot. À côté de la chapelle se trouve la fontaine Bouchardon, en hommage au sculpteur Edme Bouchardon. Après la Révolution, la chapelle a servi de lieu de culte pour le premier lycée de Chaumont et accueille désormais des expositions d'art contemporain, étant accessible l'été.
La basilique Saint-Jean, située au cœur de l'ancienne cité médiévale, a été initialement érigée au début du XIIIe siècle, avec une partie de la façade et de la nef encore conservées. Au fil des siècles, des ajouts ont été faits, dont un portail au XIVe siècle et des chapelles latérales entre le XVe et le début du XVIe siècle. Le transept et le chœur, reconstruits entre 1517 et 1543, combinent des éléments gothiques flamboyants et de la première Renaissance. Le mobilier de la basilique est remarquable, incluant une Mise au tombeau (fin XVe-début XVIe), des œuvres de Jean-Baptiste Bouchardon, un Arbre de Jessé des années 1530, des peintures murales du XVIe siècle, ainsi que des tableaux des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. La basilique abrite également un orgue romantique Cavaillé-Coll de 1872, avec un buffet datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Les tourelles, emblématiques de Chaumont, intriguent les passants qui explorent la vieille ville. Autrefois très nombreuses, il en reste aujourd'hui une trentaine, sans compter celles dissimulées dans des cours intérieures. Ces structures, étudiées dans les écoles d'architecture, varient en forme (carrées ou circulaires) et en style (avec ou sans toit, façades simples ou décorées). Certaines abritent même des statuettes dans des niches. Construites pour optimiser l'espace public, les tourelles servaient de sas d'entrée et d'escaliers vers les étages supérieurs.
L'hôtel de ville de Chaumont, construit entre 1787 et 1790, a remplacé l'ancienne tour de Barle, devenue trop petite pour l'administration municipale d'une ville de 6200 habitants. Conçu par l'architecte François-Nicolas Lancret, le bâtiment reflète l'esprit de l'époque avec ses lignes droites, ses courbes régulières, et sa symétrie sobre. Une maquette, exposée au musée d'art et d'histoire, montre les plans initiaux, incluant un petit théâtre, abandonnés pendant la Révolution. Inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, l'hôtel de ville est depuis 2012 mis en lumière pour souligner l'élégance de sa façade.
Les Halles de Chaumont, construites entre 1883 et 1886 par l'architecte chaumontais Dupuy, sont un exemple typique de l'architecture de la seconde moitié du XIXe siècle, de type Baltard. Utilisant la fonte, ce matériau innovant permet de créer de vastes espaces avec de grandes ouvertures vitrées. Les Halles ont été érigées sur le site d'une ancienne halle au blé, elle-même construite en 1799 à l'emplacement de l'église Saint-Michel, démolie la même année. Cette église, datant du XIVe siècle et agrandie au XVIIe, avait servi de prison et de magasin militaire pendant la Révolution. Les Halles, rénovées en 2004, accueillent aujourd'hui diverses manifestations, notamment un marché alimentaire chaque samedi matin.
Le musée de la crèche, dédié à l'évocation de la Fête de Noël, abrite la plus belle collection de crèches napolitaines du XVIIIe siècle conservée en France. La scène traditionnelle met en avant la Sainte Famille entourée de nombreux petits personnages représentant la société napolitaine, ainsi que les rois mages et leur cortège aux couleurs exotiques. La collection comprend également des crèches en terre cuite et en verre filé de Nevers, des Enfants Jésus en cire, ainsi que des peintures de Nativité, dont la célèbre "Sainte Famille à l'escalier" de l'atelier de Poussin.
Les Silos, maison du livre et de l’affiche, abritent une médiathèque. La dénomination rappelle qu’à l’origine, le bâtiment était une coopérative agricole, caractéristique de l’architecture des années 30. Le projet de réhabilitation a permis de conserver les anciennes trémies à grain, qui traversent les étages de part en part. Les silos veillent sur un fonds prestigieux : 5 000 affiches de la fin du XIXème siècle provenant du legs Dutailly, plus de 15 000 affiches contemporaines, 450 manuscrits et incunables.
Le Signe, Centre National du Graphisme, est dédié à la promotion et à l'exploration du graphisme sous toutes ses formes. Inauguré en 2016, il s'appuie sur la tradition de la ville, notamment grâce au festival international de l'affiche et du graphisme, lancé en 1990. Le Signe propose des expositions, des ateliers et des conférences pour célébrer le graphisme en tant qu'art visuel et moyen de communication. Il abrite également une collection internationale d'affiches, faisant de Chaumont un pôle culturel important pour le design graphique.
En 1716, Jean-Baptiste Bouchardon conçoit un projet pour un hôpital et un batiment à l'extérieur de Chaumont pour éloigner les malades et profiter de l'air de la campagne. Plus tard, l'architecte Claude Forgeot réduit et reprend les plans, et la reconstruction est terminée en 1765. La façade sobre est marquée par une entrée monumentale de la chapelle, avec des bâtiments symétriques de chaque côté. À l'intérieur, la chapelle présente une nef à deux travées menant à un chœur circulaire surmonté d'un dôme. Un retable en bois doré, réalisé par Bouchardon vers 1730, orne le chœur.
Le jardin du Boulingrin, aménagé au milieu du XIXe siècle après le démantèlement des fortifications, est orné d'une fontaine monumentale acquise en 1865 à la fonderie de Tusey. La fontaine, avec sa nymphe et ses amours, ajoute une touche élégante au jardin, où l'eau claire crée un décor harmonieux mêlant fonte d'art et fleurissement. Le jardin abrite également une réplique de la statue de l'Amour taillant ses flèches, réalisée par le sculpteur chaumontais Edme Bouchardon, ainsi qu'un kiosque à musique.
La Tour d’Arse, vestige de la porte de la Voie-de-l’Eau et partie de la seconde ceinture des remparts du XVIe siècle, marquait l’entrée sud-ouest de Chaumont. Autrefois arsenal de la ville, elle est devenue une boulangerie avant d'être acquise de nouveau par la Ville en 1985. Rénovée, elle retrouve son apparence d’origine, avec une superbe charpente en bois. La tour est adossée à un rempart de 200 mètres qui la relie au bastion du château.
Le bâtiment de la préfecture de Chaumont est un exemple remarquable d'architecture du XIXe siècle. Il se distingue par son style néo-classique, avec des éléments architecturaux imposants tels que des colonnes, des frontons et des détails décoratifs élaborés. L'édifice est conçu pour refléter la dignité et l'autorité des institutions gouvernementales. Sa façade majestueuse et ses proportions harmonieuses en font un symbole de l'importance de la préfecture en tant que centre administratif du département de la Haute-Marne.
Réhabilitée dans les années 1990, la rue Juvet reflète l'ambiance des anciens faubourgs de Chaumont avec ses petites maisons, tourelles à escalier, façades colorées et jardinets. Elle est nommée en l'honneur d'Hugues-Alexis Juvet, médecin et intendant des Eaux, qui a aidé pendant l'épidémie de peste de 1741. En remerciement, la devise « Nihil Ni Juvet » fut gravée sur la façade de sa maison. Louise Michel, figure de la Commune de Paris, a également séjourné dans cette rue en 1850-1851 en tant qu'élève au pensionnat de Mme Beths, préparant le brevet de capacité pour l’enseignement primaire.